Dans cette série de photographie, l’artiste met en scène sa sculpture émaillée sur son propre corps. Le corps fragmenté supporte la sculpture tel un coussin sur lequel repose un petit être de chair et d’os. L’animal se balade sur un socle dont l’apparence lui fait écho. Les courbes de la chair laiteuse, les tensions créées par les os saillants, l’aspect carné de l’émaille invitent à penser que la sculpture n’est autre qu’une prolongation du corps de l’artiste, née de ses entrailles et libre d’explorer son nouvel environnement.